Travis Bickle : L’ombre de New York
Un regard fixe, une silhouette tranchée par la lumière crue des néons. Travis Bickle, figure mythique du cinéma, surgit du bitume de New York comme un spectre vengeur. Son profil, marqué par une coupe iroquoise radicale, incarne à la fois la révolte et l’isolement. Noir et rouge, comme une affiche oubliée des années 70 ou un graffiti rageur sur un mur défraîchi, il semble prêt à basculer dans la nuit.
Taxi Driver (1976) n’est pas qu’un film : c’est un cri, une errance, une descente dans les bas-fonds d’une ville en feu. Anti-héros solitaire, Travis Bickle est le reflet d’une société brisée, d’un rêve américain déformé par la violence et la solitude. Son taxi fend la nuit, traversant le chaos urbain comme un témoin silencieux de son propre mal-être.
Une illustration entre vintage et punk, comme un clin d'œil à cette époque, à ce film culte, et à ce personnage inoubliable.